Imaginez un ingénieur assis dans un bureau climatisé à Shanghai, portant un casque VR et capable de contrôler une excavatrice géante à des milliers de kilomètres dans une mine du Xinjiang pour des opérations précises. Il ne s'agit pas d'un film de science-fiction, mais d'une scène continue d'un « futur chantier ». Avec l’intégration de la 5G, des jumeaux numériques, de l’Internet des objets et de la technologie métaverse, les excavatrices et même l’ensemble du secteur de la construction subissent une profonde transformation numérique.
Jumeau numérique : tout répéter dans le monde virtuel
À partir du moment où la nouvelle génération de pelles intelligentes est hors ligne, elles disposent d'un « jumeau numérique » correspondant et entièrement synchronisé. Ce modèle virtuel cartographie diverses données des machines physiques en temps réel, notamment la pression d'huile, la vitesse, les contraintes et l'état d'usure. Avant de commencer la construction, l'ensemble du projet de construction (terrain, pipelines, modèles de bâtiment) a également été intégré dans une table de sable numérique de haute précision. L'équipe de construction peut effectuer d'innombrables simulations de construction dans le monde virtuel, optimiser les parcours des équipements, coordonner les séquences de fonctionnement de plusieurs machines, prédire les risques potentiels et minimiser les coûts d'essais et d'erreurs sur les chantiers de construction traditionnels. Cela signifie que la construction « zéro erreur » deviendra possible à l’avenir.
Opérations sans pilote et à distance
Les excavatrices sans pilote sont devenues nécessaires dans des environnements extrêmes ou dangereux tels que les plateaux, les eaux profondes et les zones contaminées par des armes nucléaires. Grâce au positionnement Beidou de haute précision, au LiDAR et aux systèmes de vision IA, les excavatrices peuvent effectuer de manière indépendante des opérations de terrassement dans les zones planifiées. Un mode plus courant est le « contrôle à distance ». Grâce à la latence ultra-faible et aux caractéristiques de bande passante élevée des réseaux 5G, les opérateurs peuvent obtenir une expérience de contrôle comparable à celle d'une personne à des milliers de kilomètres de distance dans le « cockpit distant » grâce à une vidéo panoramique haute définition et un joystick à retour de force. Cela résout non seulement le problème de main-d'œuvre dans les environnements dangereux et les zones reculées, mais permet également aux principaux opérateurs de partager leurs ressources techniques entre les régions, obtenant ainsi « une seule personne contrôlant plusieurs machines ».
Collaboration et formation dans le métaverse
La future gestion de l’ingénierie pourrait avoir lieu sur une plate-forme métaverse. Des représentants de propriétaires immobiliers, de concepteurs, d'entrepreneurs et de fournisseurs d'équipements se réunissent sur le chantier de construction numérique sous la forme d'avatars virtuels pour effectuer des examens en temps réel et modifier les plans autour du même modèle de « pelle numérique ». La formation des opérateurs sera également complètement révolutionnée : les débutants pourront effectuer diverses formations sur des opérations difficiles et à haut risque dans un environnement virtuel entièrement simulé, sans avoir besoin de consommer de carburant réel ni de problèmes de sécurité, et la vitesse de maîtrise des compétences sera exponentiellement améliorée.
Le but ultime de cette révolution menée par la technologie numérique est de transformer la construction technique d'une industrie qui repose sur l'expérience et la force physique et pleine d'incertitudes vers un processus « scientifique » hautement précis, prévisible et optimisé. Les excavatrices, en tant que nœuds centraux des chantiers de construction, évoluent de machines isolées à des terminaux intelligents dans un vaste écosystème numérique. Le futur est arrivé et l’apparence des chantiers va être complètement repensée.
